La musique est régie par un ensemble de règles et par un langage précis, le solfège. Il est indispensable de maîtriser les grands principes du fonctionnement de la musique pour apprendre à jouer d’un instrument. On se penche dans cet article sur la notion de tonalité, un terme central en musique et très souvent entendu, mais souvent peu compris… voici quelques explications.
Qu’est-ce qu’une tonalité ?
Commençons par une définition somme toute assez simple : la tonalité est un ensemble de notes, hiérarchisées autour d’une tonique. Cette tonalité correspond au mode majeur ou bien mineur utilisé dans une composition musicale. Pour simplifier, on dit souvent que le mode majeur donne un effet « joyeux » à un morceau, alors que le mode mineur apporte plus de gravité et de tristesse.
En outre, on ne peut parler de tonalité sans parler de gammes, une gamme étant une échelle de sons. La tonalité est donc définie par la gamme choisie, qui sera mineure ou majeure. Cette gamme, qui contient 7 notes, se base sur ce que l’on appelle donc une tonique : celle-ci est tout simplement la note qui donne le ton du morceau. Il s’agit ainsi du premier degré de la gamme. Par exemple, la très célèbre Nocturne Op.9 n°2 de Chopin est dite « en Mi bémol », le Mi étant par conséquent la tonique utilisée, en tonalité majeure pour ce morceau. Une tonalité est toujours désignée par sa tonique et son mode (majeur ou mineur), on parlera donc par exemple de « tonalité de Mi mineure ».
Comment est indiquée la tonalité pour les musiciens ?
Sur une partition, la tonalité d’un morceau est indiquée via son armure, aussi appelée armature. L’armure est un ensemble d’altérations, c’est-à-dire de bémols ou de dièses, indiqué au début de la portée. C’est elle qui informe le musicien de la tonalité utilisée, en indiquant directement les altérations constantes tout au long du morceau. Ce système est simple à repérer : par exemple, une tonalité en La majeure sera marquée par trois dièses en début de portée.